lundi 30 septembre 2013

thérapie Lifespanintegration ou Intégration cycle de la vie


http://www.lifespanintegration.com/frenchli.php

Voir lien ci-dessus... (merci au site pour l'info)


Qu’est-ce que l’Intégration du cycle de la vie?

L’Intégration du cycle de la vie (Lifespan Integration)

L’intégration du cycle de la vie (ICV) est une nouvelle thérapie qui favorise la guérison rapide de personnes victimes d’expériences douloureuses, terrifiantes, d’abus ou de négligence.

Cette nouvelle approche se base sur la capacité innée d’auto-guérison du système corps-esprit. L’Intégration du cycle de la vie s’effectue grâce à une technique hypnotique d’imagination active, qui établit un pont entre le passé et le présent. Par régression, le thérapeute aide le client à trouver le souvenir relié au problème actuel en apportant avec lui les outils nécessaires pour résoudre cette situation du passé. Lorsque cette situation est résolu, le thérapeute ramène le client dans le présent en utilisant la Ligne du temps (Time Line) Cette ligne du temps, composée de souvenirs et d’images des scènes de notre propre vie, démontre au système corps-esprit que les choses ont changé depuis, et que la vie est différente maintenant. Cette nouvelle réalité s’imprègne dans la mémoire à un niveau plus profond que celui pouvant être atteint avec une thérapie cognitive comportementale axée sur la parole.

Pendant l’Intégration du cycle de la vie, les clients produisent et visionnent des « films » de leur vie.

Au cours de la thérapie de l’Intégration du cycle de la vie, le mouvement vers le présent se fait par la visualisation, comme si le client « regardait un film de sa vie ». Ce film généré spontanément par l’inconscient, présente une suite de scènes dont plusieurs sont reliées au problème actuel. Cette méthode se base sur la capacité innée du système corps-esprit de se guérir. En regardant ce « film » de sa vie, le client se rend compte que le passé a encore un impact sur son comportement et sur ses choix actuels. Le voyage à travers le temps à partir de scènes du passé jusqu’au présent est répété trois à cinq fois au cours d’une séance d’ICV. À chaque répétition, de nouveaux souvenirs émergent spontanément et changent légèrement la façon dont le client ou la cliente perçoit sa vie. L’ICV est également efficace avec des personnes qui éprouvent de la difficulté à se souvenir de leur passé. Lors d’une thérapie d’ICV, les personnes, malgré des trous de mémoire, deviennent éventuellement capables de relier les pans de leur vie dans un tout cohérent.

Parler des mauvais traitements n’aide pas nécessairement les clients à les dépasser.

Les thérapeutes savent que les adultes qui ont subi des mauvais traitements ou de la négligence pendant l’enfance passent souvent des années en thérapie à ventiler leurs émotions et à parler des traumas de leur passé sans les résoudre. Cela découle du fait que les personnes qui ont été traumatisées durant le développement de leurs systèmes neuronaux sont souvent «programmées» pour interpréter les événements de façon négative. Les adultes ayant subi de mauvais traitements durant l’enfance ont souvent une faible image de soi, un dialogue intérieur négatif, de l’anxiété chronique et/ou de la dépression. Cela persiste même si ces personnes ont réussi leur vie et malgré des années de thérapie axée sur la parole.

Les adultes ayant subi de mauvais traitements au cours de l’enfance, développent souvent des modes de comportements non fonctionnels et quelquefois autodestructeurs.

Le trauma subi pendant l’enfance continue à être réactivé à l’âge adulte et cela déclenche de vieux modes de comportement qui sont dérangeants et parfois nuisibles. La répétition de ces comportements autodestructeurs engendre le désespoir et un mal-être.

L’Intégration du cycle de la vie apporte une guérison profonde et complète sans nouveau traumatisme.

L’ICV est une approche thérapeutique très douce qui effectue des changements à un niveau neuronal profond, permettant ainsi de modifier des modes de comportement désuets et des mécanismes de défense inappropriés dans le présent. L’ICV aide la personne à relier des sentiments pénibles et des comportements présentement inadaptés, avec des souvenirs d’évènements passés qui sont à l’origine du problème actuel. La reconnaissance de ces liens, à un niveau plus profond du système corps-esprit, permet de « reprogrammer » les réseaux neuronaux afin qu’ils répondent mieux à la situation de vie actuelle. Cette nouvelle programmation se fait assez rapidement chez la plupart des personnes. Après une thérapie d’ICV, les personnes réagissent spontanément et de façon appropriée et plus mature aux situations de stress. Après quelques séances d’ICV, les clients affirment qu’ils s’acceptent et se sentent mieux et qu’ils sont davantage capables d’apprécier les relations avec leurs proches.

samedi 28 septembre 2013

Dépressif ? Ou plutôt Borderline ?? Diagnostic important à faire ...


lien-conseils-pour-patients/troubles-psychiques-des-adultes/borderline

Lien ci-dessus du site fort bien fait qui traite de ces problématiques.

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Qu'est-ce que le trouble borderline?

Définition sommaire

Le trouble borderline est un dérangement du régulateur des émotions.

Quelle est l'origine du nom trouble de borderline?

Le terme "borderline" utilisé depuis 1938, caractérisait à l'origine un trouble se situant à la limite entre la neurose et la psychose. Cette signification n'a plus cours. Aujourd'hui les troubles d'ordre psychique sont classés sur la base d'échantillons fondés sur le vécu et le comportement. Dans ce contexte, le trouble de borderline est également appelé "trouble de la personnalité émotionnellement instable".

Principaux symptômes

Les personnes concernées sont souvent sujettes à des poussées de tensions intenses, extrêmement désagréables pour elles-mêmes en raison de leur incapacité des les ordonner clairement dans une catégorie de sentiment telle que peur ou colère. Elles éprouvent un besoin irrépressible de se libérer immédiatement de cette tension ce qui les conduit à des comportements destructeurs telle l'automutilation. "C'est comme un sentiment d'être mort. Voir couler le sang donne l'impression de vivre" ou "C'est comme juste avant d'exploser si bien que seule l'automutilation apporte un soulagement rapide". 

Manifestations cliniques

Le trouble borderline se manifeste à plusieurs niveaux:
  • Niveau émotionnel
    Les émotions occupent un espace important dans la vie des personnes souffrant du trouble borderline. Elles ne peuvent souvent pas les exprimer mais éprouvent un sentiment de chaos. Typiquement les personnes souffrant du trouble borderline ne disent pas "j'ai peur de…"mais "je ne sais pas…". Elles sont extrêmement sensibles, ont une réactivité émotionnelle intense et leurs sentiments négatifs ne s'estompent que très lentement. Leur humeur est instable et incontrôlable. Cette instabilité émotionnelle a d'importantes répercussions, l'excitation émotionnelle intense perturbe généralement la manière d'agir et est considérée comme perte de contrôle. Cet état génère des angoisses qui augmentent la blessure émotionnelle et aboutit finalement au désespoir et la dépression. Les personnes concernées ont également tendance à avoir des crises de colère qui peuvent être l'expression de peur, de panique, de désespoir ou de dépression. Parallèlement, elles souffrent souvent d'un sentiment durable de vide et d'absence d'émotion.
  • Niveau comportemental
    En phase de tension élevée, près de 70% des patients atteints du trouble borderline s'automutilent (entailles aux bras ou jambes, taper la tête contre les murs ou autres automutilations). En général ils ne ressentent aucune douleur durant l'automutilation qui leur procure dans l'immédiat un sentiment de détente et de soulagement. Ce n'est qu'au bout d'un certain temps que la sensation de douleur apparaît. Certains patients y ont  fréquemment recours car, comme dans la dépendance, l'automutilation procure un sentiment d'euphorie. L'automutilation est plus rarement le fait des personnes souffrant de dépression et de psychose. Les tentatives de suicide sont fréquentes dans la biographie des patients borderline, parfois en réponse aux sentiments de désespoir et de malaise ou comme appel au secours. L'abus de drogues, les dysfonctions alimentaires et les comportements à haut risque sont souvent utilisés par le patient pour réduire l'état de tension ou écarter les sentiments désagréables ou de vide. Les personnes souffrant du trouble borderline ont fréquemment des impulsions spontanées et inconséquentes. Elles ont de la peine à répondre aux actes qui ne sont pas immédiatement récompensées. Elles peuvent se comporter de manière très compétente dans certaines situations puis de manière totalement inapte en d'autres circonstances similaires, comme si ces compétences n'avaient jamais existé. On rencontre souvent une tendance à ne pas faire front aux problèmes mais à rester passif et désappointé ou en attente d'une solution provenant de l'extérieur. 
  • Niveau psychique
    Chez une grande partie des personnes concernées on rencontre des dissociations de la personnalité. Il s'agit de troubles de perception de la réalité (non réalisation), ou de la personne elle-même (dépersonnalisation) ou du ressenti. La  dissociation peut être comparée au réflexe de "faire le mort" en cas de menace ne pouvant être écartée, à court terme ce réflexe est perçu comme un soulagement avec diminution de la tension et régression des sentiments inconfortables. Avec le temps, les dissociations deviennent un automatisme sur lequel vient se greffer la crainte de perdre le contrôle de la réalité.
    Les patients ayant subi des traumatismes éprouvent fréquemment des flashbacks, au cours desquels ils revivent virtuellement des événements traumatisants dont ils ont été victime dans le passé (souvent lointain). Ce "vécu" peut ressurgir sous l'impulsion de divers déclencheurs: image ou film, voix ou bruits, odeurs, émotions corporelles et sentiments.
    Souvent des symptômes semblables à des psychoses, telles qu'hallucinations visuelles ou auditives, apparaissent mais, contrairement aux patients psychotiques, les patients borderline sont conscients que ces hallucinations n'ont rien de réel. Par contre le sentiment d'être envoûté, suivi ou victime d'une forte méfiance est fréquemment évoqué.
    Les personnes souffrant d'un trouble borderline présentent certains modes de pensée caractéristiques: absence d'estime de soi, sentiment de lâcheté, ou vision de l'entourage en "noir et blanc". Autre typicité, une tendance a osciller entre deux comportements opposés tels que: "je ne peux pas rester seul" et "je ne supporte pas la proximité" ou "si quelqu'un m'approche de trop près, il verra à quel point je suis mauvais". Bien sûr des personnes saines peuvent aussi avoir de telles pensées mais à un niveau beaucoup plus modéré.  
  • Niveau de l'image de soi
    Les victimes du trouble borderline ont une perception fortement fluctuante d'elles mêmes. Elles ne savent pas qui elles sont réellement, d'où incertitude quant à leurs projets de vie, valeurs et préférences, ainsi que leur orientation sexuelle. Elles ont appris à dévaluer leurs propres sentiments et expériences. Elles observent les autres pour se faire une idée de la réalité. Elles exagèrent fortement leurs propres difficultés et leur incompétence.   
  • Niveau relationnel
    Les personnes affectées du trouble borderline pensent être "différentes des autres" si bien qu'elles se sentent seules et isolées. Elles ont de la peine à gérer aussi bien la proximité que la distance. D'une part elles souhaitent être proches car elles se sentent seules, d'autre part, méfiantes elles prennent de la distance par peur de souffrances morales ou par honte ou encore parce qu'elles pensent être néfastes aux autres. Elles ont un net penchant pour les relations intenses mais leur instabilité conduit souvent à des crises émotionnelles où elles luttent désespérément pour ne pas être abandonnées ou délaissées. Elles ont tendance à entrer en confrontation et en conflit avec les autres, principalement lorsque leurs agissements impulsifs sont critiqués ou entravés.
En raison de la présence simultanée d'un autre trouble plus apparent, tel que problème de toxicomanie, dysfonction alimentaire ou trouble anxieux, il est fréquent qu'une période relativement longue s'écoule jusqu'à la détection d'un trouble borderline. 

Origine (naissance du trouble)

Le trouble borderline, typiquement accompagné d'un état de tension extrême et d'une réactivité marquée de l'humeur, provient d'une hyperactivité du système émotionnel et d'une perturbation du système de contrôle. L'association de prédispositions génétiques et de traumatismes biographiques en est le générateur.    
Le facteur génétique – donc héréditaire – est caractérisé par une sensibilité émotionnelle plus marquée, une impulsivité élevée, une inclinaison aux dissociations et, selon les nouvelles connaissances, une hyperactivité et des troubles de la concentration.
Les facteurs biographiques sont principalement issus d'expériences traumatisantes et de négligence affective. Une grande partie des patients borderline ont subi un traumatisme d'ordre sexuel. Souvent la personne concernée a souffert, dans son enfance, de manque de soins, de violence, de rabaissement, d'humiliation et d'un net manque de valorisation. La plupart des patients ont vécu une "invalidation" dans leur enfance, c'est-à-dire que leurs réactions, sentiments et émotions ont été souvent ignorés, bafoués, critiqués, dévalorisés voire même cause de punitions.
Quoiqu'il en soit, il s'agit d'un trouble du système émotionnel. Les patients borderline n'apprennent pas, comme les autres enfants, à définir leurs sentiments, à les nommer et les exprimer si bien qu'ils n'acquièrent pas la capacité de les maîtriser et de résoudre les difficultés provoquées par des pensées perturbatrices. Par conséquent ils se sentent insécurisés et en proie à des idées ou des sentiments contradictoires qui apparaissent simultanément, devenant nouvelle source de tension. Ils ont appris à douter de leurs propres expériences et à dévaloriser leurs propres sentiments et opinions. Au lieu de faire confiance à leur instinct, ils observent les autres afin d'adopter leur point de vue. De fait, ils n'ont pas l'occasion d'évaluer leur opinion personnelle face à la réalité et de tester de nouvelles formes de comportement. Finalement ils souffrent d'inaptitudes dans presque tous les domaines de la vie. Les personnes concernées doivent donc réapprendre à interpréter leurs sentiments et comment les gérer.   

Traitement

Ambulatoire ou stationnaire?

Le trouble borderline est une maladie psychique grave qui nécessite un traitement intensif. L'option thérapie ambulatoire ou stationnaire dépend de la gravité du problème et des pathologies associées. Un traitement stationnaire est principalement indiqué pour les personnes qui ont un comportement suicidaire ou un comportement rendant impossible le suivi d'une thérapie ambulatoire ou encore en présence de conditions qui font que l'accompagnement ambulatoire est voué à l'échec. 

La thérapie comportementale dialectique (TCD)

Autrefois, le trouble borderline était considéré comme quasi-incurable. Entre-temps, les connaissances en matière de psychologie et de méthodes thérapeutiques se sont développées. Dans les années 1980, Marsha Linehan de Seattle (USA) a développé la thérapie comportementale dialectique (TCD) s'adressant spécialement aux patients atteints de trouble borderline. Cette méthode consiste en une thérapie comportementale cognitive complétée par une technique de méditation particulièrement prometteuse. La thérapie dialectique (résolution des contradictions) s'appuie sur les contradictions de fonctionnement de la personne pour effectuer, avec elle, un travail de reconstruction. Dans les années 1990, Martin Bohus a introduit la TCD et développé des concepts de traitement stationnaire dans les régions germaniques. A ce jour, la TCD est la seule forme de thérapie pour patients borderline qui, selon des études sérieuses, témoigne d'une bonne efficacité, c'est pourquoi le texte qui suit se réfère à la forme de traitement TCD.      

Entraînement des compétences et thérapie individuelle

La TCD s'articule sur deux formes de thérapie, à savoir une thérapie individuelle intensive et une thérapie de groupe ayant pour objectif d'entraîner les compétences comportementales.  Les thérapeutes travaillent en étroite collaboration, associant également le personnel infirmier lors de traitement stationnaire. Lors de traitement ambulatoire, des contacts téléphoniques avec le thérapeute doivent être proposés au patient pour l'aider à surmonter les crises aiguës.
L'entraînement des compétences (skillstraining) se compose de 4 modules axés sur les symptômes du trouble:
1. Prise de conscience: Le training vise à l'acquisition d'une certaine forme de prise de conscience. La teneur de l'événement est vécu "consciemment", "sur le champ" et "tel quel (sans évaluation)". Par cet entraînement le patient doit devenir plus conscient quant à sa manière d'agir au quotidien; il peut mieux s'autoréguler afin de trouver un équilibre entre sentiments et raison.
2. Tolérance au stress: Le patient apprend et entraîne les compétences lui permettant de gérer et de surmonter plus rapidement et efficacement les crises, de contrôler les dissociations dont il est victime sans s'automutiler. En plus, il assimile les attitudes préventives lui permettant d'éviter à long terme les situations génératrices de stress et développe les compétences qui l'aident à accepter la réalité de la situation. Il s'agit non seulement d'encourager l'acceptation des faits et des situations immuables mais aussi de poser les bases nécessaires pour les modifications visées. 
3. Gestion des émotions: Le patient apprend à reconnaître ses émotions, à en comprendre la signification et les effets. Il s'entraîne à mettre en place des stratégies lui permettant de diminuer les souffrances émotionnelles et la susceptibilité et d'octroyer une place accrue aux sentiments positifs.     
4. Relations interpersonnelles et techniques de résolution des conflits: Un travail est effectué au niveau des facteurs touchant aux compétences sociales: défaut d'aptitude, perturbation des idées et mode de pensée, sentiments négatifs, indécision ou manière d'agir dans un contexte difficile. L'objectif de ce module est que le patient réussisse à exprimer ses souhaits, ses objectifs et ses idées et qu'il puisse les mettre en pratique tout en conservant l'estime de soi et le respect des autres. Il apprend donc à évaluer l'objectif en fonction de la situation donnée et à exercer ses compétences pour y parvenir.

Dans une première étape de thérapie individuelle, les objectifs du traitement sont définis en commun puis ratifiés sous forme de contrat de thérapie dont l'élément le plus important est l'engagement ferme du patient de s'abstenir de toute tentative de suicide durant la période de traitement. Par la suite on s'efforce d'atteindre tous les objectifs convenus et on tente de transposer dans la réalité quotidienne les compétences nouvellement acquises. Contrairement à l'usage courant, on ne s'attache pas en premier lieu à la cause mais à la maîtrise de la situation. Une fois cette maîtrise acquise, on pourra alors s'attaquer aux causes de déstabilisation. On tente alors de parvenir à une balance dialectique, à savoir, d'une part, un équilibre entre l'acceptation et la compréhension du comportement conflictuel au vu des expériences vécues par le patient et, d'autre part, les efforts entrepris pour parvenir à un changement par le biais d'acquisition de compétences permettant de surmonter les problèmes et le développement des autres compétences nécessaires au changement.

Médicaments

Il n'existe pas de médicaments spécifiques pour traiter le trouble borderline. Le but de la TCD est d'amener le patient à maîtriser lui-même son problème à l'aide de ses propres compétences. Par contre il est possible de soulager certains symptômes par une médication. C'est pourquoi, plus particulièrement en début de traitement, des médicaments peuvent être ordonnés pour diminuer les états de tension, les tendances à la dissociation ou améliorer le sommeil ou encore combattre un trouble parallèle tels que dépressions ou TDAH. On évitera toutefois la prescription de médicaments provoquant une dépendance, comme la benzodiazépine, qui risquent de compromettre durablement les facultés d'apprentissage et la volonté de développer des compétences pour faire face aux propres problèmes. 

Faits

Fréquence

Le trouble borderline touche près de 1.5% de la population dont 60 à 70% de femmes. Il s'agit d'une maladie psychique très sérieuse qui nécessite pour les nombreuses personnes concernées un traitement psychiatrique et/ou psychothérapeutique. Sur la totalité des personnes souffrant d'un trouble psychique, près de 10% des patients en traitement ambulatoire et 20% en traitement stationnaire sont victimes du trouble borderline. 

Evolution

Une grande partie des personnes concernées présentait déjà dans leur jeunesse certaines caractéristiques de perturbations comportementales. Toutefois, comme il est d'usage en présence de troubles de la personnalité, le diagnostic du trouble borderline n'est prononcé qu'à l'âge adulte.
En l'absence de traitement le pronostic de guérison est défavorable. Le taux de suicides avec issue fatale est élevé (7 à 10%). Des thérapies efficaces ont été mises au point, conçues spécialement en fonction du trouble, si bien que le pronostic de guérison est favorable dans la majorité des cas traités. 

Troubles d'accompagnement  (co-morbidité)

De nombreuses personnes touchées par le trouble borderline souffrent d'autres troubles psychiques, entre autres, de troubles anxieux, troubles de l'attention et états dépressifs. On assiste fréquemment à une consommation accrue d'alcool, de médicaments et de drogues, dont le but initial était de réduire la nervosité et apporter le calme mais qui finit par aboutir à une dépendance. De même on rencontre souvent chez ces personnes des troubles du comportement alimentaire, troubles du sommeil et autres troubles de la personnalité. En revanche les cas de schizophrénie ne se rencontrent pas plus fréquemment chez les personnes borderline que dans la population en général.
Lors du traitement d'un trouble psychique (par exemple trouble anxieux), il s'avère très précieux de savoir avec précision s'il existe un trouble borderline, ceci afin d'adapter le traitement en conséquence.

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mardi 17 septembre 2013

Docu "Régimes et produits minceur - la grosse arnaque"

En un mot : faites du sport (vélo, step, course). S'autoriser à craquer, refaire gaffe un ou deux jours après ... et hop on est à nouveau prêt pour le petit effort. Valààà ...

Lenny from le Royaume de Belgique

Tesla et la fusion froide : à voir


lundi 16 septembre 2013

A découvrir ... et s'interroger un peu, bcp, passionnément !!

Pas d'accord avec la partie "tout sera à nouveau détruit et on recommencera sur de nouvelles bases". Je pense que cette fois ce sera bien différent (et mieux je n'en doute pas - à suivre comme on dit, en toute confiance) pas facile mais pas non plus compliqué, hé...

Lenny from le Royaume de Belgique

dimanche 15 septembre 2013

Info septembre 2013


Hélas pas des news réjouissantes. Un conseil : écoutez ensuite de la musique douce ou faites un tour dans la nature - histoire de se recentrer sur les plaisirs simples et vrais ...
;-)

Ah oui, libre arbitre à garder hein !