samedi 8 décembre 2012

Texte de la conférence très très pertinente de Vadim Zeland, créateur de Transurfing


Sinon, A voir et avoir absolument ;-)    http://www.eau-papillon.be/

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Traduit du russe par Mme Maria NALLET

Sécurité personnelle et liberté dans le système techno-génétique
Mesdames, messieurs,
Je voudrais aborder les tendances du développement de notre civilisation,
tendances qui affleurent à la surface mais, simultanément, restent imperceptibles
car, par tous les moyens, elles sont passées sous silence par les
mass media.
La réalité dans laquelle nous existons n'est déjà plus du tout la même que
ce qu'elle était il y a de cela quelques dizaines d'années. Les changements
se produisent très vite et croissent comme une avalanche, en s'accélérant.
Ainsi, tout le monde connait le terme de biosphère, en tant que milieu d'habitation
des êtres vivants. Mais peu nombreux sont ceux qui savent et réfléchissent
au fait qu'il existe également une notion de technosphère. La technosphère,
ce sont toutes les réalisations et progrès de la civilisation techno
génétique, en commençant par les appareils électriques domestiques et en
terminant par les produits alimentaires. Tout ce que touche la technosphère
subit une transformation capitale, pas toujours perceptible, y compris
l'homme lui-même.
Il ne s'agit pas d'écologie de l'environnement. Il existe un problème
autre, non moins sérieux car ce problème, ne se manifestant pas pour l'instant
sous une forme évidente, porte en soi un danger envers ce qui est le
plus précieux chez l'homme – sa liberté et son individualité. C'est cette
question d'écologie de l'esprit qui, curieusement, soucie peu de gens. L'attention
est déviée du côté de questions insignifiantes et non essentielles
pendant que le monde change impétueusement dans un sens opposé, invisible.
On peut avoir l'impression que rien ne se passe. En fait, quelque chose
se passe.
Extérieurement, cela ne se manifeste en aucune façon particulière –
comme si tout suivait son cours, notre civilisation suivant le chemin du progrès
technique. En réalité, le progrès, dans sa forme où ses fruits sont utiles
à l'homme, est déjà parvenu à son terme et s'avance maintenant dans une
direction avantageuse pour le système technogène en tant que structure se
développant de façon indépendante. Le système, comme une tumeur, s'est
mis à grandir tout seul, activement, indépendamment désormais de la volonté
humaine. Tout indique que ce processus s'est libéré de tout contrôle.
Quand la civilisation s'est engagée sur la voie techno génétique du développement,
des lois qui, auparavant, n'avaient pas cours, ont commencé leur
mise en oeuvre. Désormais, l'action de ces lois conduit au fait que la technosphère
se love de façon décidée dans la matrice. La matrice est un sorte de
conglomérat, un système où l'homme est réduit au rôle de pile alimentant ce
système. Des films comme « Matrix » ou « Surrogates » (« Les Clones » en
français) – sont loin d'être de la science-fiction mais sont notre très proche
avenir. Et ce qui est en cause n'est même pas la technique dont l'homme
s'entoure. Quand les gens se retrouvent dans un champ commun d'informations,
créé par différents moyens d'informations de masse, ils se trouvent
sous le pouvoir du système. Ce n'est plus l'homme qui dirige le système
mais c'est le système qui contrôle entièrement l'homme et le soumet au système.
Au sein de la toile d'araignée des informations générales, cela se fait
facilement.
À qui cela peut-il être avantageux ? Mais à personne. Tout simplement,
l'homme est habitué à penser que tout ce qui se passe autour de lui se
passe de par la volonté de certaines autres personnes. En réalité, le système
se développe de façon autonome. Qui gèrent les jungles ? Personne : elles
croissent et vivent comme il se doit depuis que les plantes se sont regroupées
et se sont efforcées d'exister ensemble, tant bien que mal.
Tandis que l'avantage consiste, pour le système, en la chose suivante. Il
lui faut atteindre son point d'équilibre stable, se former en cette construction
optimale où les humains, comme des cyborgs, vont entretenir son existence.
Qu'est-ce qu'il lui faut pour cela ? Les cellules de la matrice doivent être
remplies d'éléments obéissants. Et ces éléments doivent être, premièrement,
pas tout à fait en bonne santé afin de ne pas disposer d'énergie libre
et, deuxièmement, pas tout à fait sains d'esprit afin de ne pas comprendre
où ils se trouvent. L'énergie et la volonté délibérée doivent être en quantité
seulement suffisante pour exercer sans défaillance les obligations fonctionnelles
– ni plus, ni moins.
Avez-vous réfléchi à cette question : pourquoi, après leur travail, de nombreuses
personnes ne veulent rien faire d'autre que s'affaler sur un canapé
devant la télé ? Une fatigue de ce genre est une chose courante, on s'y est
habitué. Mais est-ce normal ? Non. Habituel ne signifie pas normal. N'avez-vous
pas réfléchi aux raisons qui font que la vie d'un homme de notre
époque est prise, littéralement, en ciseau entre 20 et 40 ans ? En tant que
jeune spécialiste, personne n'a besoin de vous du fait de votre manque d'expérience,
tandis qu'après 40 ans on n'a plus besoin de vous parce que l'on a
extrait de vous tout ce que l'on pouvait extraire. Pour la même raison, après
40 ans, le sexe opposé ne s'intéresse pas non plus à vous. De nouveau, estce
normal ? Habituel – oui, mais en un sens quelque chose ne colle pas ici,
n'est-ce pas ? Cela ne doit pas être comme ça !
Une autre chose encore est avantageuse pour le système techno génétique
– c'est la diminution de la population. Il semblerait que la diminution
du nombre de consommateurs devrait conduire à une diminution de la restitution
que le système reçoit de leur part. Mais, en réalité, quand le système
se conformera en matrice, les consommateurs survivants deviendront semblables
à des mécanismes dirigés, tandis que la société deviendra totalement
contrôlable. C'est en cela que consistent l'objectif et le sens de cette convolution.
Et, à nouveau, une question se pose : est-ce qu'il y a quelqu'un derrière
tout cela ? Actuellement, la mode est de discuter de bruits nébuleux relatifs
à un certain gouvernement mondial, connu également sous le nom de « Club
de Bilderberg » dont font partie les personnes les plus riches et les plus
puissantes de la planète. Mais c'est juste une ruse du système pour dévier
l'attention. Beaucoup pensent naïvement qu'il suffit d'éliminer cette poignée
de parvenus qui, en secret, ont décidé de soumettre toute la population de
la Terre et que le problème sera réglé. Il n'en est rien. Si, dans le potager,
on n'arrache que la partie haute des mauvaises herbes, ces dernières disparaitront-
elles ?
Les gens exerçant le pouvoir sont les marionnettes du système encore
plus que ces membres lambda. Le système tire directement par des fils les
premiers, tandis que pour les seconds c'est de façon détournée, par l'intermédiaire
de la publicité, des faux objectifs, de la désinformation et autres
balivernes que les premiers leur balancent. Dans la société moderne, il ne
peut arriver que quelqu'un pense à quelque chose de global, par exemple,
déclencher une guerre et qu'ensuite il le réalise selon un plan autonome. Le
banquier ne pourra pas financer un si cher « plaisir » si un groupement favorable
n'arrive pas au pouvoir, et ce dernier n'arrivera pas au pouvoir si les
conditions favorables ne sont pas mûres pour cela. Dans le système, tout est
lié et entremêlé. Mais les causes, il faut les chercher non pas dans les conditions
elles-mêmes, mais plus profondément : là, où naissent ces conditions.
De quelle façon sont réalisés les plans du système ? Très simplement :
premièrement, au moyen de la manipulation de l’attention de la majeure
partie des gens et, deuxièmement et encore plus simplement, à travers la
nourriture qu'ils mangent.
L'administration de l'attention est une des méthodes les plus efficaces
d'administration en général. Il n'est même pas nécessaire de s'occuper d'une
quelconque propagande idéologique – il suffit de faire penser l'âne à la carotte,
en la suspendant devant son nez, et il ira là où vous le voulez. Le principe
consiste dans le fait que l'attention est fixée sur une information qui est
avantageuse pour le système, et qu'elle est déviée loin des questions vitales
vers des choses insignifiantes. On peut donner une multitude d'exemples
illustrant comment cela se réalise.
On invente des maladies contre lesquelles il faut vacciner tout le monde
en urgence, tandis que le problème du cancer, qui devient de plus en plus
aigu tous les ans, est conduit à l'opposé de la direction de la solution clef.
Maintenant il se glisse très souvent dans les nouvelles une information selon
laquelle, enfin, on a trouvé un médicament contre le cancer. Cela fait même
rire, mais c'est triste en même temps. Et les gens continuent de mourir.
Pourtant, la cause initiale et principale a été découverte dès 1931 par le doc-
teur Otto Warburg. Pour cette découverte, il a reçu le prix Nobel. Mais cela a
été vite oublié.
Le fait que la biosphère se soit déjà concrètement transformée en technosphère,
et ce que cela induit, on ne le dit nulle part de façon directe. L'attention
est déviée dans des directions tout autres, du côté de problèmes qui ne
se sont jamais produits et dont il est inconnu s'ils surviendront jamais un
jour. Par exemple, le réchauffement global, le refroidissement, une inondation,
l'année 2012, etc.
Lors des discussions à propos du film « Avatar » l'attention se porte sur
les effets spéciaux, tandis que le problème de la division de la société entre
partisans de la technosphère et de la biosphère, qui nous attend dans un
avenir très proche, est éloigné par tous les moyens. C'est pour cette raison
que l'Oscar a été remis, non pas à « Avatar », mais à un film sur ces gars
américains qui sauvent le monde des « Arabes agressifs » (« Les Démineurs
» - The Hurt Locker).
De nouveau, cela ne signifie pas que quelqu'un oriente en coulisse les
mass media dans la direction qui lui convient. Tout se passe par soi-même,
comme il est d'usage dans les jungles. Attirer l'attention de l'homme moderne,
gavé d'informations, n'est pas si facile. Par quoi est-il plus facile de
l'attirer ? Par ce qui inquiète, trouble, fait peur. Les mass media fonctionnent
ainsi de cette façon, pas de façon délibérée toutefois mais plutôt au niveau
des instincts du journaliste.
La gestion est faite de façon tellement invisible, progressive et « naturellement
» que personne n'en soupçonne rien. Les éléments du système n'ont
même pas le temps de revenir sur eux-mêmes qu'ils sont encerclés de puces
électroniques qui les placeront entièrement sous contrôle, comme des lapins
en cage. Seulement ces puces ne seront pas implantées dans la tête, bien
entendu, c'est toujours un subterfuge pour détourner l'attention. Que le
peuple enrage à volonté, protestant contre telle action inhumaine qui prive
l'individu de ses droits ! Tout sera fait beaucoup plus élégamment, par l'intermédiaire
de permis de conduire ou de cartes bancaires sans lesquels les
lapins ne peuvent tout simplement pas exister. On va leur expliquer clairement
que c'est pour leur bien, leur commodité et leur sécurité. Et la majorité,
comme d'habitude, va croire à toute ces sottises qu'on leur assène – et
vont obéir.
Il semble qu'avec l'information tout est plus ou moins clair. Mais que vient
faire ici la nourriture, est-ce que l'on peut vraiment administrer par son intermédiaire
? Bertrand Russel, philosophe et pacifiste anglais, a écrit il y a
longtemps que, par le biais d'une nourriture particulière et des « soins » médicamenteux
on peut vraiment créer un type tel de gens qu'ils seront aussi
obéissants que les moutons dans un troupeau.
Voici un exemple concret. Le gouvernement américain a annoncé en 1974
que l'objectif de diminution de la population dans les pays du tiers-monde
était une question de sécurité nationale. De quelle manière supposait-on
réaliser une telle politique ? Le mémorandum pour la sécurité nationale des
États-Unis recommandait directement, à côté de l’initiation de guerres, l'utilisation
des produits alimentaires en tant qu’instrument de diminution de la
population.
Bien avant ce memorandum, le système avait généré un courant tel que
l'eugénisme (idée d'une « hygiène de race » et de diminution de la population).
Les premières expériences pilotes des adeptes de l'eugénisme ont été
primitives, inhumaines, « anti-démocratiques », comme on a l'habitude de le
dire maintenant, et ont trouvé un écho vivant dans les idéologies du nazisme
et du stalinisme. À l'heure actuelle, tout ceci est fait avec beaucoup plus de
raffinement (presque élégamment) et voilé, par l'intermédiaire de la chimie
et des organismes génétiquement modifiés (OGM).
Au début on concevait des armes biologiques, mais on a ensuite compris
qu'il est plus efficace d'agir par la « voie pacifique ». La technologie transgénique
est une invention géniale du système, elle fait d'une pierre deux
coups : d'une part, c'est un moyen pour diminuer la population, d'autre part
c'est aussi un moyen de causer un préjudice à la sécurité alimentaire de certains
pays car les graines des plantes modifiées ne germent plus et la
banque des semences sera donc toujours entre les mains des corporations.
Une méthode idéale de manipulation. Ce n'est pas la peine de commencer
une guerre. Tout simplement, vous refusez aux indociles la livraison des semences
au bon moment et vous faites avec eux ce que vous voulez. Plusieurs
pays se retrouvent déjà littéralement à genoux.
Le système perfectionne constamment ses méthodes. Car une politique
des adeptes de l'eugénisme aussi primitive que celle de la stérilisation forcée,
bien entendu, va soulever une vague de protestation dans l'opinion publique.
Mais, de nouveau, ceci est juste un subterfuge pour détourner l'attention,
un sorte d'os jeté à la foule pour être déchiqueté. Les méthodes
réelles fonctionnent furtivement et petit à petit, s'adaptant à l'opinion publique
et se voilant sous de soi-disant objectifs humanistes. Ce mimétisme
en apparence a toujours l'air utile, par exemple : la modification génétique
des plantes est à la fois nécessaire et avantageuse car elle augmente le rendement
et supprime la nécessité de recourir aux pesticides. Dites-le vous-mêmes,
est-ce vraiment mal ?
En fait, c'est un mythe artificiellement créé par des corporations. Les faits
indiquent que le rendement des plantes transgéniques est bien inférieur et, à
la place des anciens parasites des champs et des mauvaises herbes en apparaissent
d'autres, qui n'ont peur de rien, et pour lesquels il faut inventer de
nouveaux pesticides. Dans les champs de soja génétiquement modifié règne
un silence mortel : on n'entend ni le chant des oiseaux, ni le bourdonnement
des insectes, on n'observe tout simplement aucun des mouvements de la
vie, comme si ces plantes étaient en plastique. Mais ceux qui n'ont pas vu
cette image, ils n'ont pas peur de manger les saucissons, ils ne soupçonnent
même pas que des ingrédients issus d'organismes génétiquement modifiés
soient désormais ajoutés à pratiquement tous les types de nourriture : les
semi-fabriqués, les produits de charcuterie, les pâtisseries, les laitages, les
céréales, le chocolat, la mayonnaise, les sauces, les boissons – dans toute
cette nourriture de matrice que l'on peut trouver au supermarché. On ne se
gêne même pas pour en ajouter dans l'alimentation des bébés. Mais peu de
gens en sont informés, car toutes ces informations sont soigneusement cachées.
Vous pouvez vous demander : est-il possible qu'aucune recherche n'ait
été effectuée ? Bien entendu qu'elles ont été réalisées – suite aux requêtes
des corporations-productrices des OGM. Les résultats de ces recherches sont
à l'évidence gaillards et joyeux : « les OGM ne sont absolument pas nocifs ».
Probablement des chercheurs-mercenaires travaillent à l'heure actuelle d’arrache-
pied pour prouver que, de surcroît, les OGM sont tout à fait bénéfiques
pour la santé. Une seule étude indépendante a été réalisée pour la première
fois par Mme Irina ERMAKOVA, docteur en biologie, mais elle a été interrompue
précipitamment car elle a conduit à des conclusions choquantes.
Aux États-Unis des lois sont adoptées dont l'une interdit de cultiver des
fruits et des légumes dans son jardin, et l'autre d'apposer les étiquettes correspondantes
sur les produits contenant des OGM. C'est-à-dire que les gens
sont de facto privés de la possibilité de faire un choix. Mange ce que l'on te
donne et tais-toi. Cela sonne saugrenu, n'est-ce pas ?
Le plus intéressant est que la politique du gouvernement américain (ou
du « gouvernement mondial » - appelez-le comme vous voulez), dirigée
contre les pays du tiers-monde, s'est retournée avec des conséquences imprévues
pour les États-Unis eux-mêmes. Un tiers des Américains est déjà
stérile. L'autre tiers souffre d'une obésité exorbitante. Alors que, il y a de
cela seulement une trentaine d'années, c'était une nation qui courait, maniaque
des produits organiques (naturels). Et encore un tiers se bourre d'antidépresseurs.
Voici une statistique simple et évidente. Personne ne s'étonne
que le syndrome de fatigue chronique et de stress se soit transformé en
norme de vie de l'homme moderne. Et cela aussi est soi-disant normal.
Comment sont apparus des changements si frappants ? Les produits biologiques
n'intéressent-ils donc plus personne ? La raison est toute simple : la
nourriture synthétique, particulièrement le fast-food, lequel est très répandu
en Amérique, provoque une accoutumance qui ne se distingue en principe en
rien de celle des drogues. Toute la population de la Terre se compose déjà de
drogués de la nourriture endurcis.
Encore une autre simple statistique : au cours des dernières années, un
tiers des abeilles sont mortes. Pourquoi cela se passe-t-il, personne ne le
sait exactement. Parmi les causes probables : le smog électromagnétique
provoqué par les communications mobiles, les plantes transgéniques, la chimie
et, peut-être, tout ceci réuni. Cela signifie-t-il donc qu'il n'y aura plus de
miel ? Non, c'est bien pire – il n'y aura plus de plantes pollinisées par les
abeilles. Et elles représentent au moins le trois quart de l'ensemble, ces
plantes-là. Dans certaines provinces chinoises, les abeilles ont été complètement
détruites par les pesticides et désormais les plantes y sont pollinisées
par les humains, littéralement à la main. Mais ce problème n'intéresse personne
– tous sont préoccupés par le mythe de l'année 2012, inventé jadis
par les Mayas.
Tout ceci est excessivement triste. L'homme, imaginant qu'il est le tsar de
la Nature, a déployé un remue-ménage présomptueux et destructif procédant
au remaniement d'une biosphère unique qui avait mis des millions d'années
pour se créer. Vous comprenez ce qui se passe ? C'est semblable au fait
de laisser pénétrer un singe dans un laboratoire de chimie. Et quoi que ce
singe puisse y faire, même du point de vue scientifique ou supra-scientifiques,
cela s'avérera être une catastrophe.
La principale idée que je veux porter jusqu'à vous consiste dans le fait
que nous sommes dirigés non pas par des personnalités concrètes mais que,
tout simplement, unanimement et inconsciemment, nous avançons dans la
matrice où le contrôle du système sera total. Tout ceci se déroule sous
l'égide de transformations démocratiques et humanistes, se déroulant elles mêmes
dans le cadre de la coopération, de la paix, du sauvetage de l'humanité,
etc. L'homme asservi par le système perd non seulement sa liberté de
choix, il commence à désirer ce qui est avantageux pour le système. Et ce
processus est initié et orienté non pas sciemment, il se déroule par lui même,
conformément aux lois de l'auto-organisation du système parasitaire,
c'est-à-dire de façon synergétique. Peu de gens le voient et le comprennent.
Ces messieurs du Club de Bildelberg peuvent imaginer qu'ils sont capables
de contrôler quelque chose mais c'est une erreur, le système les avalera
eux-mêmes et, de surcroît, en tout premier lieu. La situation est depuis
longtemps hors de contrôle. Bien qu'il soit tout à fait possible qu'ils l'aient
compris car ceux qui font partie de ce Club sont des gens tout à fait intelligents,
bien entendu.
Donc, la nouvelle réalité n'est plus du tout la même qu'auparavant et les
règles de survie en son sein ne sont pas les mêmes non plus. Nous nous
sommes réveillés dans une autre réalité. La civilisation a fait un brusque virage
d'une Nature naturelle de l'homme vers la société techno-génétique. Et
cela se reflète très fortement sur les humains, ils ne sont plus tant des individus
libres mais bien plutôt des éléments du système, dont une partie
considérable des énergies et de la conscience est sous contrôle de ce système.
Le système techno-génétique est absolument destructif dans son essence,
aussi bien en ce qui concerne la biosphère de notre planète que pour
l'homme – ses capacités se bloquent, ses possibilités sont brusquement réduites
– justement dans le but qu'il n'empêche pas le système de se développer
comme cela lui convient. Mais l'homme ne voit rien de tel et ne sent
rien du fait que « l'opération » se déroule sous anesthésie générale, en état
de sommeil profond, ce que le patient, une fois encore, ne soupçonne même
pas.
La vie dans le système techno-génétique est construite de sorte que la
conscience soit brouillée tandis que l'attention est conduite le plus loin possible
de la situation réelle des choses. L'homme dans la matrice ne voit pas
la réalité telle qu'elle est en réalité, ne comprend pas d'où proviennent tous
ces « quoi, pour quelle raison et pourquoi ». Il est privé de vision, il a tout
simplement les yeux bandés.
Comment se brouille la conscience ? Tout simplement. Souvenons-nous
de l'histoire de Sinbad le Marin, du conte des « Mille et une nuits ». Un jour,
les voyageurs arrivent dans un pays où les aborigènes les accueillent très
cordialement et se mettent à les nourrir avec des aliments délectables. Les
voyageurs mangent de cette nourriture pendant plusieurs jours et, progressivement,
leurs corps se transforment en d'énormes choses boudinées, leur
conscience se brouille. Ils ont cessé d'apprécier objectivement la réalité.
Comme il s'est avéré, on les a gavés pour les conduire ensuite à l'abattoir.
Je ne cesse de répéter que les contes et la science-fiction n'existent pas,
qu'il s'agit d'aspects de notre réalité qui ont déjà été, ou seront, réalisés. Ce
que nous laissons pénétrer directement en nous, c'est-à-dire la nourriture,
l'eau et les informations, sert d'instrument direct en vue de l’affaiblissement
de la clarté de la conscience. Quand on mange des aliments naturels et que
l'on boit de l'eau pure, la conscience devient sensiblement plus lucide, c'est
prouvé.
Comment est détournée l'attention ? Ces derniers temps, vous pourriez
remarquer que les gens présentent des signes manifestes de dispersion,
d'oubli, d’inattention. Très souvent, on peut être témoin de ce que c'est
comme si l'attention boitait : les gens font des fautes élémentaires, s'embrouillent
dans des choses simples, accomplissent des actions inadéquates.
On a le sentiment qu'une grande partie de l'attention humaine est accaparée
par quelqu'un, ou par quelque chose.
C'est comme avec l'énergie : si l'homme est malade, la part du lion de
ses énergies est accaparée, écartée pour la lutte contre la maladie. Ou bien,
si l'homme a pris sur soi une insurmontable charge d'obligations, la plus
grande partie de son énergie libre, à nouveau, est bloquée, réservée pour
ces obligations.
Dans mes premiers livres j'avais écrit à propos de l'envahissement de l'attention
par un balancier, lorsque l'homme, irrité par quelque chose, soucieux
ou apeuré, tombe en quelque sorte en état de stupeur, plonge la tête la première
dans son problème, comme dans un rêve et cesse de voir et de percevoir
ce qui se passe dans sa réalité. Mais, à l'époque, je n'avais pas décrit
cela comme un phénomène de masse. De nos jours, la régularité des
masses est clairement observée. Les gens, dans leur grande majorité,
dorment, littéralement, ils agissent comme s'ils étaient endormis, ils ne
conduisent pas leur vie, c'est la vie qui se passe par elle-même. Je considère
ce phénomène comme un signe inquiétant car, il y a 2 à 3 ans de cela, cela
ne se manifestait pas encore aussi clairement.
Il existe une illustration simple de l'effet de cette mainmise sur l'attention.
Quand un groupe de gens part en pique-nique à la campagne, que fait il
en premier lieu ? Il ouvre les portières de l'auto et met la radio à fond. Il
semblerait que cela soit étrange, au lieu de se reposer du bruit de la ville,
d'écouter le silence de la forêt et les chants des oiseaux, on allume ce hachoir
à cerveau. Tous parmi nous sont-ils donc des amoureux de la musique
ou des nouvelles toutes fraîches ?
Comparez l'homme moderne et celui qui a auparavant vécu il y a des milliers
d'années, quand il n'y avait pas de journaux, ni de cinéma, de radio, de
télévision, d'internet et de téléphones mobiles. Ce sont des gens complètement
différents ! Et la différence principale ce n'est pas même au niveau de
l'intellect, de la civilité ou de l'éducation. En fait l'homme moderne, concrètement,
s'est piqué à « l'aiguille informative », il n'est même pas capable de
se passer du torrent extérieur des informations. C'est justement ce torrent,
créé par le système, qui fait naître l'effet de mainmise de l'attention.
Vous pouvez avoir l'impression que vous êtes entièrement concentrés par
ce que vous faites en ce moment mais, en réalité, juste une petite partie de
votre attention est active. La plus grande partie est liée par un fil invisible à
la toile informative du système, est réservée pour le flux extérieur dirigiste,
comme un coffre de dépôt dans une banque.
Et une autre, non moins importante partie de l'attention, est encore bloquée,
se trouve en état d'hibernation. C'est la nourriture synthétique qui induit
ce blocage, comme tout autre produit chimique provoquant un état modifié
de conscience, dans une plus ou moins grande mesure.
Avec l'apparition et le développement des méthodes techno-génétiques
de traitement de la nourriture la situation s'aggrave d'une année à l'autre.
Par exemple, la particularité du psychisme des enfants modernes et notam-
ment l'hyperactivité et le déficit d’attention sont souvent expliqués par le
« phénomène indigo ».
En fait, l'indigo n'est ici pour rien. Le comportement hystérique qui caractérise
actuellement les enfants depuis leur plus jeune âge est provoqué par
une teneur importante en chimie et en produits synthétiques dans les produits
de supermarché. La nourriture synthétique est aussi toxique que l'alcool
ou les drogues. Et voici le système nerveux qui est détraqué. L'enfant
gigote comme une girouette dans le vent. Il a du mal à étudier, n'est pas capable
de concentrer son attention et de rester assis en place.
À mon époque, quand nous étions « pionniers », c'est-à-dire scouts, nous
savions rester assis. Ma génération se souvient encore que l'on pouvait nous
obliger à rester assis avec les mains croisées sur la table. Et pourquoi les enfants
d'aujourd'hui ne le peuvent plus ? Leur humeur et leurs énergies
changent constamment. En quoi diffèrent-ils des pionniers de l'époque, de ce
que nous étions, nous ? Nous étions aussi enragés mais savions nous
concentrer, facilement.
Et maintenant je dirais que les enfants ne sont plus enragés (comme des
enfants doivent, en fait, l'être) mais, plutôt, fatigués. Un jour d'été je marchais
le long de la mer et j'ai vu devant un grand groupe d'enfants, probablement
venant d'une colonie de vacances. On venait de les amener au bord
de la mer, ils s'étaient déshabillés et avaient été autorisés à rentrer dans
l'eau. J'étais prêt à passer au travers d'une foule désordonnée et folle de
monstres hurlant, courant, sautillant. Mais pas du tout. Ils se comportaient
comme des retraités après un déjeuner copieux. Et ceci, en tenant compte
de ce que, d'habitude, la mer excite les enfants.
Bien entendu, tous ont des enfants différents et, même sur les adultes, la
chimie n'agit pas de la même façon. Pourtant, le tableau est évident : celui
d'une intoxication par le synthétique mortifère, avec tous les symptômes qui
accompagnent cette intoxication et qui sont déjà devenus la norme. On
considère que c'est normal car, conformément au principe de la société « si
cela est ainsi chez tout le monde, alors c'est que cela doit être ainsi ». Mais
est-ce que c'est comme cela que tout doit se passer ?
Les produits synthétiques provoquent chez l'homme une dépendance similaire
à celle des narcotiques. L'accroissement des maladies dégénératives
est corrélé, par exemple, très clairement du point de vue statistique avec
l'apparition et le développement de nouvelles technologies de préparation de
la nourriture, telles que la conservation, le raffinement et tous types de traitements
chimiques. Les technologies alimentaires se développent non pas
d'après des notions d'utilité mais selon les principes : bon, pratique, à la
mode, maintenant tout le monde fait comme ça.
On a d'abord inventé de séparer les céréales et le riz de l'enveloppe et du
germe, dans lesquels se trouve justement tout ce qui est le plus précieux.
Les produits à partir de ce grain traité sont devenus blancs, tendres et vaporeux.
Quelqu'un s'est rendu chez quelqu'un d'autres et les a vus : quelles
viennoiseries moelleuses, quel riz blanc ! Comme c'est joli ! J'en veux aussi !
Ainsi, tous en ont voulu. Ensuite, tous se sont habitués. Seulement, on a
commencé à tomber malades. Mais personne ne pensait relier l'apparition de
nouvelles maladies aux changements de technologies alimentaires. Presque
personne. Et, encore de nos jours, peu de gens réfléchissent à cela. On
mange et on tombe malade. On tombe malade et on mange.
Un fait intéressant. Dans la France du Moyen-Âge, cette France qui est la
patrie de la haute cuisine, un grand plat de salade verte était un plat principal
et quotidien des gens simples. Le peuple mangeait une nourriture simple
et naturelle. Les recherches culinaires étaient le privilège de la noblesse :
c'est pour eux que les chefs s'efforçaient de préparer quelque chose de spécial,
pendant qu'eux-mêmes, se trouvant en cuisine, avalaient des plats entiers
de salade verte. Dans les plats des seigneurs on n'ajoutait cette même
verdure qu'en tant qu'assaisonnement et de décor.
Et donc, les maladies et les différentes indispositions de cette époque
étaient un signe caractéristique des nobles. C'était considéré comme à la
mode d'avoir le visage pâle et de se vautrer toute la journée au lit, languissant
du spleen de la « haute société » et de la santé précaire. C'était la
mode. Et, au contraire, l'aspect bronzé, en bonne santé, simple était le signe
distinctif des basses couches. Vous savez, pas le temps de tomber malades.
Et de la force, on en à gogo. Bosser toute la journée, c'est l'habitude, ensuite
on peut se consacrer à des amabilités quelque part dans une botte de
foin, sans problème.
Pourtant, peu à peu, la gastronomie raffinée s'est développée partout et,
de surcroît, pour beaucoup grâce à cette même mode. Par exemple, les
conserves ont été inventées afin d'assurer à l'armée de Napoléon une nourriture
pratique. Mais, ensuite, les conserves sont tout simplement devenues à
la mode, comme une des réalisations du progrès. Imaginez, les gens assis à
une table recouverte de différents pots de conserves. Et même les conversations
à table tournaient autour de ces conserves : « Et quels pots avez-vous
mangés aujourd'hui. Nous avons mangé ceci et cela. Comment, vous ne
mangez pas de conserves ?! Mais vous êtes un attardé ! »
Au début, la technologie de conservation se limitait à un long traitement
thermique. Mais, par la suite, on a inventé différents conservateurs, renforçateurs
de goût, arômes, additifs, parfums. On ne fait pas que s'habituer à
une telle nourriture : elle provoque une très forte dépendance narcotique, un
attachement à la mangeoire. Et l'essentiel, c'est qu'il s'avère que cela est
commode pour tous, aussi bien pour les fabricants que pour les commerçants
et les consommateurs. Tous sont piqués à la même aiguille et chacun y
voit son avantage. Et, une fois encore : on mange et on tombe malade, on
tombe malade et on mange.
On a l'impression que l'homme moderne n'est pas Homo Sapiens mais
plutôt une espèce domestiquée, apprivoisée et nourrie de force qui ne réfléchit
absolument pas à quoi on la nourrit, ni dans quel but. Homo Mansuetus.
Un homme domestiqué vivant dans une ferme humaine.
Le système est intéressé par le fait que tous marchent d'un même pas. Et
il est d'autant plus facile de régir cet ordonnancement que tous sont reliés à
la même mangeoire. Et il est même facile en outre piloter tout cela si tous
aspirent aux mêmes objectifs succédanés et ont peur des mêmes problèmes.
Jetez un coup d’oeil sur n'importe lequel des mass media et vous verrez clairement
un tableau terriblement primitif : d'un côté, sur tous les écrans et en
première de couverture, on nous impose le culte du succès et de la consommation
et, de l'autre et en même temps, on nous effraie par des nouvelles
inquiétantes. C'est ainsi que l'ordre est maintenu.
Il se peut que l'effet secondaire le plus terrifiant de la civilisation technogénétique
ce soient les maladies dégénératives et, de ce fait, une fin précoce
de la vie. La chimie, les radiations, les OGM ne se ressentent pas mais tuent
réellement, seulement de façon lente. C'est une mort lente. Et c'est le chemin
de la mort et non pas celui de la vie. Il faut être très naïf pour considérer
que toutes ces « commodités synthétiques » passeront pour rien. Nous
ne sommes pas des androïdes, n'est-ce pas ?
Curieusement, on est toujours fortement impressionné par la mort d'un
homme célèbre, surtout si dans sa vie il a obtenu de grands succès. Mais
peu de gens sont impressionnés par la statistique générale qui reste toujours
quelque part dans l'ombre, en dehors du cadre. Mais la statistique est la suivante.
En Russie, 300 000 personnes par an meurent du cancer. Aux États-Unis,
un demi-million. La population d'un petit pays. Imaginez, annuellement, qu'à
l'intérieur de chaque grand État meurt un pays entier. Juste du cancer. Et,
tous les ans, ces chiffres augmentent considérablement. En outre, on observe
depuis peu un « rajeunissement » sensible de la maladie.
40% de la population européenne, selon le magazine New Scientist, est
reconnue psychiquement souffrante. Il est difficile de le croire ? Pourtant, si
l'on tient compte du fait que la dépression s'est accrue jusqu'à devenir une
pandémie, il n'y a rien qui étonne. Allergie, arthrose, problèmes de colonne
vertébrale, ce sont toutes des épidémies de masse.
Rien qu'en Russie, au cours des 20 dernières années, 800 000 personnes
se sont suicidées. Cela veut dire qu'en moyenne 40 000 personnes par an
perdent la vie, non plus en raison de maladies mais parce qu'elles considèrent
que vivre plus longtemps n'est plus supportable. Mais, en tant que
mécanisme au départ, il ne faut pas du tout y voir les difficultés de la vie
mais les états dépressifs provoqués par l'intoxication alimentaire.
Tous les jours 37 000 personnes meurent de faim. Toutes les 5 secondes,
un enfant meurt de faim. On nous a promis que, un jour, les OGM allaient
nourrir toute l'humanité. Mais l'introduction des OGM non seulement n'a pas
réussi à régler ce problème mais a conduit à l'augmentation de la stérilité, à
la ruine des fermiers, ainsi qu'à la mort des insectes pollinisateurs, ce qui
peut conduire à une chaîne aux conséquences catastrophiques.
Voici les statistiques à ce jour, qui ne sont pas largement affichées et restent
en dehors du cadre. Mais ce qui est important ce ne sont pas tellement
les chiffres mais que toutes les maladies citées soient des maladies dégénératives.
Cela signifie que l'organisme s'émiette littéralement, se dégrade
sous la pression des conditions non naturelles et agressives du milieu extérieur.
L'idée essentielle (que l'on tait habituellement) consiste dans le fait que
l'origine de toutes ces maladies, incluant également ici le suicide, est purement
techno-génétique. Dans l'histoire de l'humanité, avant le début de l'introduction
de la technosphère dans tous les aspects de la vie, surtout dans
les technologies alimentaires, il n'y avait rien de similaire.
Ainsi, le flux de l'information créé par le système engendre un effet de
mainmise sur l'attention. Et une autre partie de l'attention, non moins importante,
est bloquée, se trouve en état d'hibernation. Le blocage est induit
par la nourriture synthétique. Ces phénomènes sont de premiers symptômes
et les signes du fait que le système, comme une tumeur, commence à s'accroître
activement. Pour l'homme, cela ne se passe pas sans dommages, ses
capacités se limitent, ses possibilités diminuent brutalement. Au final,
l'homme perd la santé et le sens de la délibération. Il cesse de comprendre
ce qu'il consomme et ce qui se passe autour de lui.
Simultanément avec le développement de la technique et des technologies
se forme la conscience techno-génétique correspondante, la conscience
des cyborgs, si vous voulez. Le premier est impossible sans la seconde , tout
est lié. On mange synthétique, on devient cyborg ; on devient cyborg, on
mange synthétique. Pour l'homme tout ceci ne signifie qu'une seule chose :
il se met en cage, dans une cellule de la matrice. Et cela n'est plus de la
science-fiction.
Pourquoi ne parle-t-on nulle part de cela de façon claire et précise ? Cela
aussi est conforme. Premièrement, ce type d'information n'est pas avantageux
pour le système et, deuxièmement, la conscience des humains est assez
fortement bloquée, leur attention est usurpée, elle est constamment
conduite du côté de choses secondaires, non essentielles
La conscience de l'homme est organisée de telle sorte qu'elle soit d'un
côté libre, étant la conscience de l'individu mais, en même temps, ne puisse
se trouver en état de vol libre ou en état suspendu. La conscience a besoin
d'un appui, comme l'oiseau a besoin d'une branche. Si au début du développement
de la civilisation c'est la religion qui pouvait servir d'un tel appui,
maintenant l'initiative, de façon imperceptible mais avec beaucoup d'assurance,
s'est transférée au système, la matrice énergético-informative.
Question : comment en sommes-nous arrivés là ? En fait, dans le système
techno-génétique règne sans partage la loi suivante, celle du bénéfice
à tout prix. La course généralisée au profit a fait de nous les prisonniers, les
otages des intérêts des fabricants et des commerçants. Le moyen le plus
simple d'obtenir de super-bénéfices c'est la diminution du prix de revient.
Plus il y a de synthétique dans un produit, plus bas en est le prix de revient.
Plus la durée de conservation est longue, plus il est facile de vendre le produit.
La question suivante vient à l'esprit : mais quel droit ont-ils pour nous
nourrir de cette cochonnerie? Comment a-t-il pu arriver que, tout autour, il
n'y ait que du synthétique ? Et pas seulement dans la nourriture, en tout.
De nouveau, très simplement : si la conscience du consommateur se
trouve à un bas niveau, littéralement à un niveau de zombie, alors on peut
lui donner n'importe quoi. Et il va croire que tout ceci est non seulement
utile mais vitalement nécessaire pour sa santé même.
Si la conscience aussi bien des personnes prises à part que de la société
toute entière était un peu plus élevée, nous continuerions de boire du lait et
de la bière naturels, mangerions un saucisson naturel sans soja OGM, etc.
Mais nous ne sommes pas des individus libres et réfléchis. Nous... je ne voudrais
pas utiliser de termes vulgaires, c'est pourquoi je m'exprimerais plus
convenablement, nous nous trouvons dans une ferme et nous mangeons
donc ce que l'on nous donne. Telle est notre situation.
La régularité paradoxale consiste dans le fait que l'évolution de la
conscience, faisant un tour complet, ne monte pas sur une marche supérieure
mais revient au point initial. À ce propos, il est conforme qu'à côté de
la théorie évolutive la théorie de l'involution acquièrent ces derniers temps
de plus en plus de popularité, théorie conformément à laquelle les singes ne
sont pas les ancêtres de l'homme mais en sont des branchements inférieurs,
dégradés. Pourtant, à mon avis, la « déshumanisation » ne nous menace
pas, au moins dans un avenir proche. Tandis que la cyborguisation est très
probable et ce, très rapidement.
Tout se passe ainsi non pas parce que les fabricants et les commerçants
soient une catégorie de gens méchants et malintentionnés. En fait, le système
les oblige à agir ainsi et pas autrement. Et, de même que la révolution
dévore ses enfants, les enfants du système se retrouvent alors en son pouvoir.
De surcroît, quand le monde est entré en crise et s'est ensuite enlisé dans
une récession profonde, la course aux bénéfices est devenue de plus en plus
aigüe. Et cela se reflète maintenant de plus en plus visiblement sur la qualité
des marchandises. Toutes les marchandises, pas seulement les produits alimentaires.
Dans tout produit de consommation courante, en commençant
par la peinture et en terminant par une ampoule, on ajoute des composants
chimiques pas chers qui présentent un danger direct non seulement pour la
santé mais pour la vie même.
Pour une raison inconnue, personne ne parle clairement et ouvertement
de cet aspect de la crise. Et, justement, cet aspect se développe maintenant
de façon grandement accélérée. On peut avoir l'impression que rien ne
change, mais ce n'est pas vrai. Hier, vous achetiez un produit de consommation
courante d'une certaine qualité, aujourd'hui il sera tout autre. La course,
c'est la course.
Les différents modèles du système agissent différemment. Le modèle socialiste
prive de la liberté de choix. Le modèle capitaliste asservit. Le système
techno-génétique fonctionne d'une façon intéressante. Il n'opprime pas
directement et n'exerce pas de pression directe. Il crée des conditions telles
que ses éléments, des vis, s'affûtent par eux-mêmes pour les besoins du
système et se mettent à désirer ce qui est avantageux pour ce dernier.
Tout est construit sur la dépendance. Toute nourriture synthétique brouille
la conscience et provoque une très forte dépendance narcotique. Le système
n'a pas d'autres moyens d'action sur la conscience que la nourriture, les informations
et les conditions du milieu extérieur. C'est justement ces moyens
qu'il utilise.
La médecine n'est pas très émue par les faits cités. Bien au contraire. La
médecine, ainsi que la pharmacologie, est un très grand business. Ce business
n'a pas besoin de patients en bonne santé, mais de malades. Que peut-on
soutirer d'un patient en bonne santé ?
Pratiquement tous les jeunes gens éprouvent actuellement une grande
quantité de problèmes de santé, ce qui n'avait pas été observé sur les générations
précédentes. Nos enfants, nourris avec du synthétique de supermarché,
vivront moins que nous. Autrefois, la tendance était contraire. Désormais,
les enfants vivront moins longtemps que leurs parents. Et pourront-ils
eux-mêmes avoir des enfants ? Une grande question. Comprenez-vous ce
qui se passe ?
Comme je l'ai déjà dit, le système a besoin d'éléments qui ne sont pas en
très bonne santé, sinon ils échapperont au contrôle. Non, bien entendu, vous
devez aller au travail et exécuter vos obligations mais vous devez aussi,
constamment, de façon chronique, être malades, aller chez les médecins et
prendre des médicaments. C'est seulement dans cet état que vous allez satisfaire
aux exigences du système.
Si l'on jette un regard sur soi-même, sur le monde environnant et sur la
place que l'on a au sein de ce monde, il n'est pas difficile de comprendre
que, en permanence, au moins une chose nous accable, un fardeau de circonstances,
d'obligations, de conditions, de conventions, d'objectifs, de valeurs.
La vie est tendue parce qu'elle est en quelque sorte imposée de l'extérieur.
Il est avantageux pour le système que les gens soient constamment
occupés par quelque chose et qu'ils doivent faire quelque chose, pour qu'ils
n'aient pas le temps de s'arrêter et de comprendre ce qui se passe.
La pression qui se tend se manifeste avant tout dans le fait qu'on impose
aux gens de faux objectifs, de faux stéréotypes, des clichés de succès et les
voies de son obtention. Tout ceci, le plus souvent, ne s'accorde pas aux qualités
individuelles, force la personnalité. Mais les gens, étant en état de
songe inconscient, pensent qu'il faut s'adapter à ces standards.
Littéralement se passe ce qui suit. On accroche aux gens des sortes de
pinces mentales. La raison et la volonté se retrouvent contraintes, comme
dans un costume qui, au départ était grand et confortable et que l'on a ensuite
rétréci et attaché de tous côtés. Les gens marchent comme étant
court-circuités, privés de courant.
Cette pince, c'est ce qui vous oppresse ou ne correspond pas à votre
« Je ». Un fardeau pèse sur vous, mais vous devinez vaguement que ce
n'est pas correct, que cela ne doit pas être comme ça. Voici quelques
exemples caractéristiques de telles pinces :
1. « On peut gagner l'amour par une stratégie intelligente ». Réfléchissez
à cette phrase. Quelque chose cloche, n'est-ce pas ? Mais c'est justement
sur ce sujet que sont écrits des milliers de livres, et c'est justement ce
que vous faites quand quelqu'un vous plaît.
2. « Obtenir un bon travail est très difficile ». En effet, l'expérience vécue
démontre que c'est ainsi. Et, en même temps, quelque chose cloche ici. Quoi
exactement, qu'en pensez-vous ? Mais c'est que quelqu'un trouve quand
même ce travail et vit dans la joie. Mais pourquoi lui et non pas vous ? Il est,
contrairement à vous, l'élu ? Mais, peut-être, c'est parce que vous avez permis
que soit accrochée à vous cette fausse conviction et que, maintenant,
vous la retransmettez constamment dans votre monde, comme une boîte à
musique.
3. «On peut faire revenir le bien-aimé ». Il y a beaucoup de livres qui
sont écrits à ce sujet et c'est justement cela que vous tentez de faire quand
on vous a délaissé. Et vous, vous croyez vraiment que cela soit possible ? Ou
bien vous a-t-on obligé d'y croire, parce que vous voudriez y croire ?
De facto, l'homme moderne est entraîné dans une course du fait de tout
ce qu'il doit, du point de vue de la société, atteindre, et c'est pourquoi il se
trouve en état de stress permanent. Il est étonnant qu'il arrive à supporter
tout cela. Car la pression augmente de jour en jour. Pourquoi ?
Jusqu'à une époque récente les stéréotypes de la société n'exerçaient pas
une telle pression et n'avaient pas telle force parce qu'il n'existait pas ce
système global de synchronisation des informations qui existe maintenant.
Maintenant, tous sont pris dans la même toile. L'échange anodin d'informations
se passe instantanément. Mais l'échange d'information lui-même, ce
n'est pas ce qui est essentiel. Un rôle décisif est joué par un processus
autre, l'échange d'opinions. Toutes ces cotes de popularité, élections, sélections,
concours, shows télévisés, blogs, forums, You Tube et enfin « plait –
plaît pas » dans les réseaux sociaux, tout ceci constitue un échange et une
synchronisation des opinions.
Il est curieux que personne ne réfléchisse à qui, et pourquoi, cela est nécessaire.
Comme si le système avait programmé exprès les gens de sorte
qu'ils échangent volontiers leurs opinions sur tout sujet, sans jamais se poser
de questions sur le but et le sens de ce qui se passe. Tout un chacun
pense qu'il ne fait que jouer à un jeu rigolo. En même temps se crée l'illusion
complète que chaque participant joue lui-même, manifestant la libre expression
de sa volonté. Et personne ne soupçonne que le jeu est contrôlé de
l'extérieur et que se poursuit un objectif non déclaré. Personne n'éprouve le
sentiment qu'il est mené comme une marionnette.
En quoi consistent l'objectif et le sens ? La propriété la plus désagréable
du système, et la plus subtile, c'est sa capacité à inventer des illusions et à
agir imperceptiblement, petit à petit. L'homme au sein du système commence
à désirer justement ce qui est avantageux pour ce dernier. Clairement,
sa conscience devient façonnée à la fraise par les besoins du système.
Comment y parvenir ? Il convient de façonner à partir d'un individu non
standard une vis standard. Sa vision du monde, ses qualités, ses défauts,
ses capacités et ses besoins, tout doit être uniformisé. Silencieusement,
sans précipitation, one way or another, niveler tout le monde.
Ainsi, ce « plaît – plaît pas », sous toutes ses formes, est le moyen de la
synchronisation des opinions, de l'unification des valeurs, de la création des
standards et des stéréotypes. Chaque « Je » séparé et unique, petit à petit,
est nivelé par l'avalanche de « l'opinion publique ». En cela consistent tout le
sens et tout le but du jeu. Tout est très simple : mieux les opinions sont synchronisées,
plus les vis sont « pareilles ». Toutes quitteront la chaîne, toutes
comme une, unifiées et standardisées. Un système totalitaire fonctionne selon
les mêmes principes.

La distinction réside en cela seulement : dans un système totalitaire l'unification
se déroule de façon coercitive, tandis que dans le système technogénétique,
c'est tout doucement, imperceptiblement, petit à petit.
Au sens propre, l'accrochage de pinces mentales c'est justement ce processus
de nivellement de la personnalité. Le principe de la société - « si tous
pensent et font ainsi, alors c'est que c'est correct » - fait office d'une sorte
d'axe autour duquel tout ce processus gravite. Et le rôle des pignons en
mouvement est joué, bien que cela paraisse étrange, une chose à laquelle
« personne n'oserait penser, personne n'oserait croire », par les formes inoffensives
de l'échange des informations dans la toile informative, par le biais
des réseaux sociaux, par exemple.
Des illustrations vivantes de la façon dont tout cela se passe en réalité,
vous les verrez sans difficulté par vous-même si vous prenez le soin d'observer.
Il ne reste que de s'étonner de la géniale auto-organisation du système.
C'est de cette façon que se produit l'effraction de la personnalité, avec
unification ultérieure. Il n'est pas difficile de comprendre à quoi cela mène.
Quand l'individualité est estompée ou effacée, la personnalité ou, plus précisément,
ce qu'il en reste, se retrouve solitaire et impuissante dans un
monde environnant et oppressant. La capacité d'auto-réalisation individuelle
est retirée de la personnalité (avec son accord inconscient). Et par la suite,
évidemment, cette personnalité nivelée se retrouve prise sous la coupe du
système. C'est pourquoi la vie est parfois si difficile et même insupportable.
En plus de ce qui provient du milieu techno-génétique agressif, l'homme
est constamment sous pression de la tension sociale, de la concurrence, de
la rivalité. Tout ceci conduit, même si cela paraît étrange, à des problèmes
au niveau de la colonne vertébrale. Selon différentes estimations, plus de
90% de la population civilisée souffre de ce problème. La propagation universelle
des maladies de l'appareil locomoteur est un phénomène de notre
époque ou plutôt de la civilisation techno-génétique car les aborigènes ne
sont pas affectés par de telles maladies.
On peut supposer qu'il n'y a qu'une seule cause, un mode de vie sédentaire,
pourtant ce n'est pas exactement ça. Il s'avère que cette question a
autant de médecins que d'opinions. Et plus intéressant encore est le fait que
la médecine moderne est pratiquement impuissante devant cette maladie du
siècle. Les maux du dos ne se soignent pas et se transforment, dans le
meilleurs des cas, à un stade chronique qui évolue lentement.
Le docteur progressif américain John Sarno, à la suite de recherches sur
plusieurs années, est arrivé à la conclusion que la cause principale de l'apparition
de ces maux est, non pas des détraquements fonctionnels et structu-

rels mais les émotions refoulées. L'homme moderne se trouve en état de
stress permanent. Cet état est devenu pour lui presque habituel, « normal ».
Voici quelques-uns des principaux facteurs provoquant le stress :
• Les responsabilités au travail, dans les études
• Le trajet, aller et retour, vers le travail
• Les problèmes financiers
• Un changement de profession, de lieu d'habitation
• Les problèmes dans les relations avec les collègues et les proches
• Les déconvenues au travail et dans la vie personnelle
• Un sentiment aigu de responsabilité
• Une forte motivation intérieure, le besoin d'être le meilleur, d'être le
premier
Des places essentielles sont occupées dans cette liste par la responsabilité
et la motivation. Ce sont ces pinces essentielles que le système accroche à
l'homme afin que, d'un côté, lui soit donné un coup de fouet et, de l'autre,
soit limitées son énergie, sa conscience et sa liberté ou, en d'autres termes,
pour « calmer son ardeur ». Quand s'accumule une masse critique de telles
émotions se développe ce que John Sarno définit comme le syndrome de
tension musculaire (STM).
Le stress émotionnel se transforme en tension physique. L'énergie des
émotions (surtout celles qui sont refoulées), ne va nulle part, ne disparaît
pas, mais se transforme en transgression fonctionnelle, le spasme musculaire.
Et ceci, à son tour, conduit à des transgressions structurelles, scoliose
dorsale, hernie intervertébrale, etc.
Le syndrome de tension musculaire, selon les dires du docteur Sarno, ne
suscite pas d'intérêt de la part de la science académique parce qu'il ne laisse
pas derrière lui de traces causales. Les émotions ne peuvent pas être placées
dans une éprouvette, pesées et mesurées. Les méthodes médicales,
étant essentiellement celles du laboratoire, ne peuvent pas enregistrer l'action
du syndrome de tension musculaire.
Le syndrome de tension musculaire n'apparaît pas simplement comme un
phénomène mais exerce une fonction de remplacement de la douleur mentale
par une douleur physique ce qui sert de cause première à l'apparition du
syndrome de tension musculaire.
L'homme supporte plus facilement une douleur physique que des souffrances
morales. D'autant plus que le cerveau est, dans notre corps, l'organe
essentiel. Le cerveau préfère éprouver de la douleur physique dans le corps
plutôt que des émotions négatives au sein de sa conscience. Tant que l'attention
est occupée par cette douleur, les émotions refoulées ne peuvent pas
ressortir au niveau de la conscience.

La deuxième cause d'apparition du syndrome de tension musculaire est
similaire à la première : la conscience humaine s'efforce de placer tous les
problèmes qui la tracassent le plus loin et le plus profondément possible,
dans le subconscient.
Angoisse, colère, sentiment de culpabilité, responsabilité, faible jugement
porté sur soi-même sont repoussés à l'intérieur du subconscient parce que la
conscience ne souhaite pas éprouver tout ceci, ni le montrer aux personnes
présentes. Pourtant, arrive un moment où le subconscient ne peut plus tout
contenir en son sein. Apparaît alors le syndrome de tension musculaire.
Dans la nature, les problèmes se règlent simplement et naturellement :
on a peur – de l'adrénaline dans le sang – on court – la peur est partie. On
est fâché – de nouveau de l'adrénaline – on égratigne quelqu'un – on se sent
mieux. Dans le système techno-génétique, cela ne fonctionne déjà plus. Le
cerveau et le système nerveux ne sont pas habitués à l'existence dans un tel
milieu. L'évolution n'a pas eu le temps d'en arriver là. De l'activité physiologique
et physique, s'il vous plaît. Mais que faire avec ces émotions qui ne
trouvent pas d'issues, le cerveau ne le sait pas d'où sa réaction primitive :
les remplacer par une douleur ou une maladie.
Les muscles qui sont affectés du syndrome de tension musculaire se
trouvent dans la partie postérieure du cou, dans le dos, dans les fesses. Ce
sont justement eux qui sont responsables de la position correcte de la tête,
du corps et garantissent un travail efficace des mains. Le système sait où accrocher
ses pinces. Afin que la marionnette bouge comme il convient, il faut
l'attacher et la suspendre correctement. Ainsi les pinces mentales en engendrent
d'autres encore , des pinces somatiques.
Les pinces mentales bloquent l'attention, la volonté, la conscience, la raison.
Les pinces somatiques bloquent directement les muscles et l'énergie.
D'après les observations de John Sarno, l'épidémie générale des maladies
du dos a commencé il y a 30 ans et continue jusqu'à aujourd'hui sa croissance
régulière. Il s'avère que la source se trouve quelque part dans les années
1980 du siècle dernier. Avant, on n'observait rien de similaire à cette
échelle. Que s'est-il passé ? Car le développement du système techno-génétique,
avec son action néfaste, a commencé bien avant. Aussi bien le mode
de vie sédentaire que le stress permanent et les mécanismes d'évincement
des émotions dans le subconscient existaient bien avant. Pourquoi le syndrome
de tension musculaire commence-t-il justement à se manifester il y a
30 ans ?
Le docteur Sarno ne donne pas de réponses à cette question. Mais la solution,
à mon avis, est évidente car elle affleure à la surface. C'est justement
dans les années 80 qu'a commencé le développement des technologies de

l'information, des supports informatifs, des moyens d'informations de masse,
de relations et de communications.
Avec l'apparition des ordinateurs personnels, des CD, DVD, de la télévision
par satellite, de l'Internet, des téléphones mobiles et, ces derniers
temps, des réseaux sociaux, une puissante chute d'informations se déverse
sur l'homme. C'est littéralement une intoxication informative qui commence.
Si, auparavant, on arrivait tant bien que mal à refouler les problèmes psychiques
dans le subconscient, maintenant, alors que la surcharge en informations
a atteint un seuil critique, le volume du subconscient ne suffit plus,
cela déborde sous forme de problèmes physiques. L'homme moderne est tellement
surchargé d'informations que son organisme, sa conscience et son
subconscient n'arrivent plus à venir à bout de la pression des facteurs techno-
génétiques.
Le docteur Sarno, avec une pratique sur de nombreuses années, a réussi
à trouver le chemin de la délivrance du syndrome de tension musculaire. La
méthode s'est avérée étonnement simple. Si l'homme comprend que la
source des symptômes douloureux réside dans les émotions refoulées, la
douleur disparaît alors. Quand la cause du syndrome de tension musculaire
se dévoile, le subconscient comprend en quelque sorte qu'il ne pourra plus
vous tromper de cette façon.
La douleur ne disparaît pas toujours tout de suite. Cela peut se passer au
bout de quelques jours, parfois un ou deux mois plus tard. Comme si le subconscient
essayait de faire semblant qu'on ne l'avait pas condamné pour
« crime caché ». Car c'est vraiment un crime vis-à-vis de l'organisme, le
subconscient, en transférant le problème sur le corps, reconnaît ainsi sa faiblesse
mais désormais, quand le « secret » est éventé, ce subterfuge ne
passe plus. Vous pouvez lire plus de détails à ce sujet dans le livre de John
E. Sarno «Healing Back Pain: The Mind-Body Connection ».
Ainsi, la technosphère a engendré un autre phénomène de notre époque
encore, l'intoxication informative. Les gens sont tellement saturés d'informations
qu'il est très difficile de les étonner et de les intéresser à quelque
chose. Les mass media, dans ces conditions, surexploitent la plus petite
chose qu'ils soient capables de trouver afin d'attirer l'attention. D'où cette
hystérie distordue à propos de la « fin du monde » qui s'approche. Malheureusement,
tout ceci ne fait qu'accumuler les agressions et un réel potentiel
pour des catastrophes réelles car la conscience collective se forme à la réalité
correspondante.
Dans les conditions d'une telle pression informative, il convient de doser
consciemment et de filtrer les informations, de ne pas laisser pénétrer à l'intérieur
de soi tout ce qui se passe et de ne pas s'engager à n'importe quoi.
Cela ne signifie pas qu'il faut jeter la télé, débrancher le téléphone et abandonner -

donner pour toujours le réseau social. Le principe consiste dans le fait de se
trouver en position d'observateur distancié et non pas d'éponge absorbant
l'information.
Il est important de se souvenir de trois principes fondamentaux :
1. La conscience (je suis conscient de ce que je fais en ce moment,
dans quel but et pourquoi).
2. L’observation (je ne plonge pas la tête la première, mais j'observe
de loin et sainement).
3. La sélectivité (je n'absorbe pas les informations mais je sélectionne
; j'observe ce que se passe, vers quoi je suis actuellement entraîné,
vers quoi on essaie de m'entraîner et est-ce que j'ai vraiment besoin de
cela).
Malheureusement, je ne peux pas dessiner au cours d'une courte conférence
tous les aspects de l'action néfaste de la technosphère. En concluant le
sujet et au risque d'épuiser votre patience, chers auditeurs, je voudrais encore
mentionner un facteur du système techno-génétique qui influence fortement,
bien que de façon invisible, l'homme, à savoir le rayonnement radio
des téléphones mobiles et des antennes des réseaux.
Ici, il y a déjà un danger réel d'apparition de tumeurs du cerveau suite à
l'action permanente du rayonnement électromagnétique. Les fabricants de
téléphones et les opérateurs des réseaux le savent mais ce facteur ne les
soucie pas : ils sont trop accaparés par la course aux bénéfices. Les utilisateurs
des téléphones soit ne le savent pas, soit se retrouvent dans l'état que
l'on peut appeler de « sécurité de troupeau ». Car tout le monde utilise les
téléphones mobiles. Est-ce possible que tous ne sentent pas le danger ?
Je vous annonce une nouvelle désagréable : ils le peuvent. L'homme est
capable de demeurer dans un état d'euphorie insouciante, sans faire attention
à des signes inquiétants pendant longtemps, jusqu'au moment où le
malheur le touchera personnellement ou quand il sera devenu évident que le
troupeau était engraissé pour être conduit à l'abattoir.
On peut donner l'exemple suivant. Jusqu'aux années 1980 du siècle dernier
tous, avec enthousiasme, saluaient l'apparition de matériaux de
construction bon marché à base d'amiante. Personne ne faisait attention aux
avertissements des spécialistes relatifs aux propriétés cancérogènes de ce
minéral et les fabricants d'amiante ont fait d'énormes profits à l'époque. Les
apparitions massives de tumeurs ont ensuite commencé. Mais l'industrie de
l'amiante, c'est un business à plusieurs milliards et les fabricants, pendant
longtemps encore, ont eu la possibilité de faire du lobbying pour leurs intérêts,
s'efforçant par tous les moyens de prouver une « sécurité absolue ».

Actuellement, l'amiante n'est totalement interdite que dans les pays de
l'Union européenne. Ailleurs dans le monde, non. Ainsi, la guerre de
l'amiante n'est toujours pas finie. Pourquoi ? L'heure n'est pas encore venue.
En fait, les tumeurs se développent pendant très longtemps, environ 35 à 40
ans. Si l'on tient compte du fait que le point culminant dans l'utilisation de
l'amiante c'est la fin des années 1970 – début des années 1980, alors il n'est
pas difficile de comprendre que le point culminant des maladies cancéreuses
est devant nous, entre 2015 et 2020. Le mécanisme d'horlogerie est encore
en marche.
Il est évident que les conséquences d'une large implantation de la téléphonie
mobile commenceront à se manifester à partir de 2035. Personne ne
sait quels seront le caractère et l'échelle de ces conséquences. Le plus effrayant
est que c'est une expérience globalisée et qu'elle est réalisée sur
l'humanité toute entière. Et comme le rayonnement électromagnétique, à
côté d'autres choses, induit des modifications génétiques, on peut considérer
que cette folle expérience est réalisée non seulement sur la génération actuelle,
mais également sur la génération future, qui n'est pas encore née.
Êtes-vous prêts à attendre 20 à 30 ans pour vérifier les conséquences de
cette expérience ?
Imaginez ce qui se passera dans 30 ans ? Que deviendra notre planète ?
Qui de nous sera là ? Qu'est-ce qui nous attend, un blockbuster fantastique,
dans lequel il ne restera presque plus d'eau pure ni de nourriture normale ?
Cela sera un monde surpeuplé où l'on se bagarrera pour l'eau et la nourriture
ou, peut-être, des rues vides ? Mais la question n'est pas d'écologie de
notre planète mais d'écologie personnelle.
Nous ne pouvons pas compter sur quelqu'un qui arrangera tout. Et nous
n'avons plus le temps d'attendre. Nous voulons assurer la sécurité de notre
écologie personnelle, ici et maintenant, et non pas dans le futur, quand les
fabricants et les commerçants comprendront enfin ce qu'ils produisent et ce
qu'ils vendent, et que les médecins apprendront à guérir les maladies.
Je profite de l'occasion pour être le porte-parole des adeptes russes de la
biosphère. Nous proclamons une Convention сLIEBE pour réunir tous ceux
qui s'efforcent de préserver l'écologie de notre planète, ainsi que leur écologie
personnelle.
cLIEBE est formé par l'initiale C du mot Convention, la racine allemande
Liebe – amour et latin Liber – libre. cLIEBE est également l’abréviation de la
construction russe « Convention de sécurité personnelle et de liberté ». Dans
les conditions du système technogénétique les temps sont parfaitement
mûrs pour parler d'écologie personnelle, de sécurité personnelle et de liberté.

En 2009 à l'Assemblée générale de l'ONU, dans le cadre du « Concept du
développement durable », on a adopté une résolution selon laquelle on proposait
aux organisations et aux pays-participants d'examiner les problèmes
de la vie en harmonie avec la Nature. Nous soutenons cette résolution mais
voulons aller plus loin encore afin que le principe de l'existence harmonieuse
avec la Nature devienne non seulement une question de sécurité écologique
au niveau des États, mais également au niveau de la sécurité personnelle de
chacun.
Si l'homme lui-même ne se soucie pas de sa sécurité personnelle, il n'est
pas la peine de compter sur l'aide de l’État. « Le concept du développement
durable » existe depuis plusieurs années mais rien n'a changé, n'est-ce pas ?
Au contraire, la situation continue de s'aggraver.
Nous avons fait un premier pas dans cette direction : dès l'année prochaine,
la ressource informative cliebe.com, commencera à fonctionner. Elle
permettra de regrouper sur un même site les fabricants, les commerçants,
les consommateurs et les experts adeptes de l'idée d'un développement biosphérique.
Nous n'appelons pas à l'opposition. Lutter contre le système, où règne la
course aux profits, c'est la même chose que de lutter contre les moulins à
vent. On peut vivre au sein du système, profiter de ses biens et, en même
temps, être indépendant de ce système et se protéger de son influence néfaste.
Pour cela il convient de connaître les règles d'une existence sûre au
sein du milieu technogénétique.
Avant tout, il ne faut pas oublier son origine biosphérique, ne pas perdre
les restes de la Mère-Nature au sein de soi-même et de son entourage, ne
pas permettre de se laisser entrainer dans une « cyborguisation » généralisée,
ne pas se transformer en cellule de la matrice mais faire tout pour
conserver son individualité, sa liberté, sa conscience, sa santé, ainsi que la
biosphère autour de soi.
L'objectif de la Convention cLIEBE est d'informer les gens des règles d'une
existence sûre au sein du milieu technogénétique et de regrouper les
adeptes de la biosphère.
Et notre objectif, le notre comme le votre, c'est de faire un choix au profit
d'une production écologique. Tout est très simple. Nous ne pouvons pas casser
le système existant mais nous pouvons donner la préférence aux marchandises
et aux services naturels. Comme tout le monde le sait, telle est la
loi de l'offre et de la demande.
Premièrement, renoncer à la nourriture contenant des OGM, de la chimie,
du synthétique, ainsi que des additifs qui semblent être soi-disant « naturels
». S'efforcer, dans la mesure du possible, d'utiliser au minimum la chi-

mie et le synthétique dans la vie courante. Les alternatives existent et vont
exister davantage s'il y a une demande.
Deuxièmement, utiliser le téléphone mobile dans son rôle direct, en tant
que téléphone (ou bien, s'il le faut, débrancher son régime de radio-communication).
Ne le prendre dans les mains que quand cela est vraiment nécessaire,
le tenir loin du corps et surtout loin de la tête. Le seul moyen efficace
permettant d'éviter un rayonnement direct sur le cerveau c'est l'utilisation
d'oreillettes et d'un microphone au bout d'un fil. Justement, au bout d'un fil
et pas au moyen d'un quelconque autre système émettant du rayonnement.
Troisièmement, doser consciemment le flux entrant des informations, ainsi
que sa participation directe à la toile informative généralisée.
On peut proposer beaucoup d'alternatives encore, mais déjà ces mesures
élémentaires seront suffisantes pour réaliser des changements considérables
dans notre vie en direction de la biosphère. Si nous regroupons nos efforts,
nous pourrons alors créer une oasis de biosphère au sein du système technogénétique.
Personnellement, je suis persuadé que la biosphère et la technosphère
peuvent exister en équilibre si le système travaille pour l'homme,
et non pas l'homme pour le système. Prenons soin de notre petite planète si
fragile, de nous-mêmes, ainsi que de nos enfants.
Je vous remercie pour votre attention.
=======================================
Résumé
Quand la civilisation a pris le chemin de la voie techno-génétique de développement,
des lois qui ne s'étaient jamais manifestées auparavant se
sont mises à fonctionner. Désormais, l'action de ces lois conduit au fait que
la technosphère se convolue fermement en matrice. La matrice, c'est un
sorte de conglomérat, un système où l'homme joue le rôle d'une pile alimentant
ce système. Des films tels que « Matrix » et « Les Clones » ne sont pas
de la science-fiction mais notre futur tout proche. Et il ne s'agit pas de la
technique dont l'homme s'entoure. Quand les gens se retrouvent dans un
champs informatif commun, créé par différents moyens de communication
de masse, ils se retrouvent sous l'autorité du système. Ce n'est plus
l'homme qui dirige le système mais lui, le système, qui contrôle entièrement
l'homme et le soumet à lui. La nouvelle réalité n'est plus du tout la même
qu'auparavant et les règles de survie au sein de cette réalité ne sont plus les
mêmes. Nous nous sommes réveillés dans une autre réalité.

-------------
Lenny remercie chaleureusement Olivier Masselot - www.transurfing.fr

A voir, les amis !!!


Allez sur Youtube : conférence transurfing Masselot Bruxelles et visionner les 7 parties suivantes. 
Voilàààà ....  ;-)


+ Ceci ...


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Sinon, A voir et avoir absolument ;-)    http://www.eau-papillon.be/


dimanche 25 novembre 2012

Acide folique


Vu sur : http://pensersante.blogspot.be/2010/01/la-vitamine-b9-lacide-folique.html

La vitamine B9 : l'acide folique
Sujet(s) : Alimentation, Cancer, Dépression, Grossesse, Vitamines

L'acide folique (aussi appelé vitamine B9) est une vitamine hydrosoluble qui fait partie de la famille des folates. Le corps ne la fabrique pas (en fait, très peu au niveau des intestins) et il l'emmagasine dans le foie. On la retrouve en plus grande quantité dans la nourriture crue car elle est fragile à la lumière et à la chaleur. Les médecins recommandent aux femmes enceintes (ou en voie de) de prendre de l'acide folique au moins 4 mois avant la grossesse et pendant.

    Saviez-vous que la carence en acide folique est une des plus fréquentes aux États-Unis?


Fonctions principales

L'acide folique est essentiel pour la synthétisation des protéines, la reproduction cellulaire (surtout la croissance des enfants), au système immunitaire (production des anticorps), à la prévention du cancer du col de l'utérus. Elle aide aux déséquilibres hormonaux et à l'excès de progestérone.

Elle produit de l'acide chlorhydrique dans l'estomac pour bien absorber les nutriments. Elle est nécessaire au développement et fonctionnement normal du système nerveux. Elle est aussi très bonne contre la dépression et les troubles mentaux.

La vitamine B9 lutte contre les condylomes (verrues gynécologiques), protège contre les empoisonnements, aide à éliminer les parasites intestinaux et possède des vertus analgésiques.
Elle est aussi bonne pour les gens qui souffrent de thromboses, plaque artérielle, caillots vasculaires...

Dose quotidienne recommandée : 0,3 mg

Synergie : vitamines du complexe B (B5, B12), vitamine C, fer, cuivre, zinc, enzymes digestives

Attention : Plus de 1 mg par jour d'acide folique risque de masquer les symptômes causés par une carence en vitamine B12 et de provoquer ainsi des dommages irréversibles. D'où l'importance de prendre des suppléments complets de vitamines B (complexe B).

Contre-indication : Il n'est pas recommandé de prendre de l'acide folique pour les gens qui souffrent de leucémie.

Sources principales

On retrouve l'acide folique dans tous les légumes verts crus (épinards biologiques, laitue romaine, persil, brocoli, chou frisé) et aussi dans les betteraves, fruits crus, lentilles, haricots, céréales complètes, germe de blé, graines germées, dattes, thon, saumon, champignons, spiruline et le jaune d'oeuf.

    Saviez-vous qu'une portion moyenne de choux de bruxelles peut contenir la moitié de la dose quotidienne en B9?


Les gens qui souffrent d'anémie mégaloblastique (déficience en globules rouges) devraient prendre de l'acide folique.

Effets d'une carence

Une carence en B9 peut donner les symptômes suivants : perte d'appétit, nausée, dermatose, rougeur sur la peau, anémie mégaloblastique, dégénérescence de la moelle osseuse, syndrome des jambes fatiguées, mal de tête, cheveux qui grisonnent plus vite, trouble digestif, système immunitaire affaibli, glossite, inflammation des gencives, cancer (bouche, intestins, utérus, vessie...), taches de grossesse, toxémie, enfant prématuré, hémorragie lors de l'accouchement, malformation congénital (bec de lièvre, enfant sans cerveau, syndrome de vater...), problème psychique, dépression, irritabilité, performance intellectuelle amoindrie, trouble de l'humeur, repliement sur soi et sommeil agité.

Personnes à risque :

- les personnes âgées
- les femmes enceintes
- les femmes qui allaitent
- les nouveaux nés (surtout les prématurés ou ceux qui sont nourris au lait de vache ou lait de chèvre)
- les femmes qui prennent des contraceptifs oraux ou des hormones synthétiques
- les alcooliques ou les buveurs excessifs
- les gens qui souffrent de cancer
- tous ceux qui souffrent de perte de sang et de maladie auto-immune

Ce qui augmente les besoins en B9 :

- contraceptifs oraux
- tabac
- alcool
- café
- aliments cuits dans l'eau et au four micro-ondes
- stress
- grossesse
- médicaments (anti-inflammatoire, anti-consulvisant, anti-acide, ceux qui diminuent le taux de cholestérol, en chimiothérapie, pour colite, pour le système nerveux en psychiatrie)
- maladie de chrome / colite
- aspirine
- diurétique
- sulfates

(Référence : École de Naturothérapie du Québec)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Sinon, A voir et avoir absolument !!!  ;-)    http://www.eau-papillon.be/